Essais
POLITIQUE DE L’EXIL. Giorgio Agamben et l’usage de la métaphysique
« Homo sacer » de Giorgio Agamben : 9 volumes, écrits et publiés de 1997-2015 (une intégrale en a été publiée aux éditions du Seuil) constitue sans nul doute l’une des entreprises philosophiques les plus considérables de ces vingt dernières années. Étienne Balibar, Jean-Luc Nancy, Mathieu Potte-Bonneville, Thomas Benatouïl, Barbara Carnevali, Federico Tarragoni, entre autres, la commentent et pensent ici, dans un collectif dirigé par Anoush Ganjipour.PORTRAIT DE L’INTERMITTENT DU SPECTACLE EN SUPPLÉTIF DE LA DOMINATION
Après le Portrait de l’intellectuel en animal de compagnie (De la domination 3, Farrago, 2000) Michel Surya développe dans ce quatrième volet de la série « De la domination » une critique sarcastique de la défense, par ceux qu’il appelle « les travailleurs de l’industrie du spectacle et du divertissement de masse », de leur statut d’exception. Critique qu’il étend aux autres secteurs de l’activité de l’art dit vivant.
POUR UN SOCIALISME VERT
L’écologie politique peut-elle faire l’économie d’une remise en question fondamentale des principes de la société capitaliste ? Dans cet essai qui retrace l’histoire et les principales lignes de fracture de l’écologie politique depuis sa création, Arno Münster répond par la négative, et appelle de ses vœux l’avènement d’un véritable « socialisme vert », qui saurait articuler efficacement les préoccupations sociales et environnementales.PRÉFACE À LA TRANSGRESSION
Paru en 1963 dans la revue Critique, une année après la mort de Georges Bataille, ce texte d’hommage du jeune Michel Foucault inaugure la postérité de Georges Bataille en tant que philosophe.
Parution programmée à l’occasion du cinquantenaire de la mort de Georges Bataille (1897-1962).
PROPREMENT DIT
Passionnant entretien, dialogue même, entre une jeune philosophe et psychanalyste, Mathilde Girard, et un philosophe considérable, Jean-Luc Nancy, où sont redessinés et repensés les thèmes constitutifs d’une œuvre majeure, et les amitiés qui la traversent, entre autres celle, très présente dans ce livre, de Philippe Lacoue-Labarthe.PROSPÉRITÉS DU DÉSASTRE
Une voix libre, parmi les plus libres, dont l’ironie, sans limite, pose que les choses, étant ce qu’elle sont (politiquement, socialement, moralement, culturellement), rien ne sert de prétendre y remédier ; qu’il faut au contraire s’employer à les aggraver. "Les Prospérités du désastre" constitue le deuxième volume d’"Aggravation" paru en 2002.QU’APPELLE-T-ON PENSER AUSCHWITZ ?
La singularité du crime nazi dans l’Histoire est aujourd’hui connue sous le nom d’Auschwitz. Mais qu’en est-il exactement de cette singularité, qu’en est-il de la pensée de cette singularité ? Le propos de cet ouvrage est d’interroger des textes théoriques contemporains – philosophique, mathématique, psychanalytique, idéologique – dans lesquels est abordée, sous une forme ou une autre, la question de la singularité d’Auschwitz.QU’EST-CE QUE L’ÉCOSOPHIE ?
Qu’est-ce que l’écosophie ? réunit les textes rares ou inédits que Félix Guattari rédige entre 1985 et 1992, à l’issue de ce qu’il a nommé « les années d’hiver ». Proche des partis écologistes, qui lui paraissent alors pouvoir exprimer un « nouveau type de militantisme » (il déchantera rapidement), il entreprend de formaliser une théorie écologiste dont l’ambition ne se limite nullement à la sauvegarde de l’environnement. Les textes qui composent ce volume exceptionnel constituent un témoignage précieux sur une période dont l’histoire politique reste en grande partie à écrire ; ils anticipent également les errements partisans du mouvement écologiste actuel.RÊVES, RÉVOLTES ET VOLUPTÉS : JEAN-PAUL CURNIER (1951-2017)
Vingt-huit auteurs réunis pour témoigner de l’importance de l’œuvre de Jean-Paul Curnier, mort en août 2017. Dont la pensée – politique, esthétique, existentielle – aura été l’une des plus incoercibles depuis Guy Debord et Jean Baudrillard. Qu’il faut lire et faire lire, pour se redonner une pensée et une vie.SARKOZY : PIRE QUE PRÉVU | LES AUTRES : PRÉVOIR LE PIRE
Dans ce septième volume de la série « Circonstances » Alain Badiou tire les enseignements politiques de la présidence catastrophique de Nicolas Sarkozy. Les prochaines élections présidentielles lui offrent l’occasion d’affirmer son opposition de principe au prétendu choix démocratique que constituerait le « vote ». Ce dernier ressortit selon lui à un pur et simple « choix forcé qui annule toute pensée autonome et tout désir vrai ».SAUVONS-NOUS DE NOS SAUVEURS
Tous deux originaires de pays des Balkans récemment promus États membres de l’Union européenne, les philosophes Slavoj Žižek et Srećko Horvat observent de quelle façon la promesse de paix, de démocratie et de prospérité que portait l’Europe s’est essoufflée dans la succession des « plans de sauvetage » et des ajustements structurels imposés par les instances communautaires et internationales.SUICIDE ET SACRIFICE
« L’hypercapitalisme opère donc un tri sélectif des existences, entre celles qui vont consacrer leur existence entière à l’hypertravail, et celles qui seront détruites. […] Le suicide est le mode de sélection idéal, car aucune forme de tri sélectif autoritaire des existences n’est viable. »SUR LE SENS ET L’USAGE DU MOT « GAUCHE »
La campagne pour l’élection présidentielle est le théâtre de nombreux conflits de propriété lexicale-politique, en particulier à gauche. Ce livre (1955) projette loin devant lui des définitions non seulement utiles, mais peu sujettes à contestation – le ton en est à tout instant sans concession.SUR « LE CIEL DU CENTAURE » DE HUGO SANTIAGO
À l’occasion de la sortie en salle du nouveau film de Hugo Santiago, "Le Ciel du Centaure", un livre à trois voix, de trois philosophes, perpétuant la tradition de ce cinéaste qu’ont inaugurée Deleuze, Faye, Roubaud et Touraine en défense du deuxième des ses films, "Les Autres" (Santiago, Borges, Bioy Casares), qui avait fait scandale au festival de Cannes de 1974.TEXTES - 1962-1993
Avant-propos de Bernard NoëlAmie d’Antonin Artaud et éditrice de ses œuvre Complètes chez Gallimard, Paule Thévenin a consacré son existence à la littérature. Les textes sur Adamov, Blin, Boulez, Genet, Ponge, Paulhan, Gilbert-Lecomte, Derrida, etc. que nous réunissons ici ont été rédigés pendant les années 1962-1993. Ils dessinent les contours de son exigence esthétique ; d’une modernité dont elle fut l’accompagnatrice vigilante.