Félix Guattari
Félix Guattari (1930-1992). Psychanalyste, proche du courant de la psychiatrie institutionnelle de Jean Oury, il a été membre de l’École freudienne de Lacan.
En 1955, il rejoint Jean Oury à la clinique de La Borde. Dans L’Anti-Œdipe (1972) et Mille Plateaux (1980), tous les deux sous-titrés « Capitalisme et schizophrénie », il engage avec Gilles Deleuze une critique de la psychanalyse et de la philosophie contemporaines.
En 2012, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Félix Guattari, les Éditions Lignes publient plusieurs textes épuisés ou inédits, en partenariat éditorial avec l’IMEC.
LES TROIS ÉCOLOGIES
Réédition du fameux ouvrage (épuisé depuis plusieurs années) de Félix Guattari, l’un des premier penseurs à avoir théorisé la notion d’"écosophie" en France.TRIALOGUES
Un document. Ces conversations à trois témoignent de l’inflexion des pratiques freudiennes et lacaniennes, à l’aune d’une recherche schizoanalytique toujours à poursuivre.CHAOSMOSE
Dans le dernier livre publié de son vivant, en 1992, Félix Guattari entreprend la métamodélisation du corpus conceptuel forgé dans ses ouvrages précédents, de L’Anti–Œdipe (avec Gilles Deleuze, 1972) aux Trois écologies et aux Cartographies schizoanalytiques (1989).DE LEROS À LA BORDE
De Leros, île grecque abritant un établissement asilaire d’un autre âge qu’il est invité à visiter en 1989, à La Borde, clinique expérimentale où il a rejoint Jean Oury en 1955 et où il travaillera jusqu’à sa mort (en 1992), Félix Guattari établit ici le bilan de ses années d’activité clinique et théorique.
Dans ce recueil dont Félix Guattari avait lui-même défini le contenu peu de temps avant sa disparition, il en appelle à une pratique de la cure psychiatrique dans des institutions qui sauraient renouveler leurs instruments et faire preuve, vis-à-vis de leurs patients, d’une créativité comparable à celle de l’artiste. Renouvellement qu’il souhaiterait voir étendu à d’autres secteurs de la société.
SOIXANTE-CINQ RÊVES DE FRANZ KAFKA
Préface de Stéphane Nadaud« Si Kafka vivait comme en rêve, il rêvait aussi comme il écrivait, de sorte qu’une boucle littéraire ne cessait de nouer ses réalités quotidiennes et son imaginaire onirique. »
Félix Guattari