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lettre d'information

Panaït Istrati

Romancier roumain de langue française, Panaït Istrati a découvert les œuvres de Romain Rolland après la première Guerre mondiale. Il lui adresse alors son premier roman et se lie d’amitié avec lui. Dans les années vingt, il se passionne pour la révolution russe et devient compagnon de route du parti communiste. Accueilli et fêté en URSS lors du 10e anniversaire de la révolution, il y séjourne à plusieurs reprises. Son engouement affiché pour la révolution lui vaut de pouvoir voyager sans escorte. Parmi les tout premiers, il devine alors, dès 1927-1929, la réalité de la dictature stalinienne. Son destin et sa réputation basculent lorsqu’il fait paraître Vers l’autre flamme, confession pour vaincus, dans lequel, sept ans avant le Retour d’URSS d’André Gide, il dénonce avec une grande virulence l’arbitraire du régime soviétique. L’ouvrage, en trois volumes, est en réalité co-écrit avec Boris Souvarine et Victor Serge. Victime d’un violente campagne de dénigrement de la part des communistes, il se retire en Roumanie, où il meurt de tuberculose en 1935, à l’âge de 51 ans.