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lettre d'information

couverture de LA PERVERSION HISTORIOGRAPHIQUE
224 pages - 17,00 €
Lignes-Léo Scheer

LA PERVERSION HISTORIOGRAPHIQUE

Une réflexion arménienne

La machine génocidaire est, dans son essence, une machine dénégatrice. En l’absence d’archives, qui, du juriste ou de l’historien devient le « gardien » du fait historique ?

Ce livre porte sur la vérité en histoire et le statut moderne du témoignage. La crise de la représentation provoquée par les événements génocidaires du XXe siècle n’a pas épargné l’histoire en tant que discipline scientifique. Il est en effet possible, sans déroger aux règles de celle-ci, de nier méthodiquement l’existence des chambres à gaz ou la réalité de la destruction délibérée des Arméniens de l’Empire ottoman au début du siècle passé. Dès lors, la possibilité et les modalités de la restitution des faits, qui ont toujours été au cœur de la réflexion historiographique, ne sont pas les seules à être aujourd’hui sujettes à caution. Marc Nichanian en fait la démonstration, en s’appuyant sur les réflexions menées et suscitées par Lyotard, Agamben, Antelme, Derrida, Hayden White et par les penseurs arméniens de la Catastrophe au XXe siècle. C’est l’existence du fait historique en tant que tel qui est désormais remise en cause, depuis que les différentes machines génocidaires, puissamment relayées par ce que l’auteur appelle ici la « perversion historiographique », ont fait de la destruction de la réalité leur ambition propre. Ceci conduit naturellement au débat sur la signification du droit face à l’histoire et à une interrogation insistante sur ce qui permet à l’historien (et non par exemple au juge ou au législateur) de se poser comme le « gardien des faits ».

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Éditeur : Lignes-Léo Scheer
Prix : 17,00 €
Nombre de pages : 224 pages
Édition courante : 17 février 2006
ISBN : 2-84938-046-6
EAN : 9782849380468